Le bâtiment résulte de la superposition de deux strates programmatiques désaxées. Le rez-de-chaussée regroupe l’accueil, toutes les activités collectives, les bureaux, le logement du gardien et les logements PMR. Ce niveau est traité en béton banché clair, ponctué d’ouvertures, répondant aux besoins programmatiques.

Le volume supérieur vient se «poser» sur ce socle minéral, et accueille les cellules de logements sur deux niveaux. Le bardage métallique qui constitue l’enveloppe de ce volume répond directement aux écritures architecturales déjà présentes dans cette séquence urbaine. Le contexte industriel et artisanal du site nous amène à proposer une vêture métallique nuancée, à la modénature marquée. Le bardage, couleur bronze, amènera des nuances suivant l’orientation des façades, mais aussi en fonction de la lumière ambiante, rappelant les nuances variées des forêts Landaises. L’alternance entre les bardages pleins et des lattis verticaux dans le même matériau participe à la dynamique de la façade et à la perception de la vêture suivant les différents points de vue.

Le bâtiment s’organise autour d’un grand patio central arboré qui est le cœur du projet. Cet espace est imaginé comme le «poumon» de la Résidence, lieu de vie des occupants.

Les deux entités sont traitées distinctement, afin d’affirmer à la fois en volume, mais aussi en vêture, le caractère de ces deux éléments.

Le principe de circulation autour du patio permet une gestion des flux facile et agréable en tout point du projet. La transparence permise par le patio central sur les différents espaces permet d’offrir une interaction au sein même de la structure, entre les usagers de la Résidence, quelque soit leur positionnement : le lien, l’échange, le partage sont générés par l’architecture du bâtiment.